dimanche 25 novembre 2007
Saturday 17 November
Prof Ian Wilmut abandons cloning
Prof Ian Wilmut, a scientist of Edinburgh University, declared last night that he abandoned cloning.
He pioneered the creation of Dolly the sheep, a decade ago (1997) at the Roslin Institute, the first animal to be cloned from an adult cell. This cloning provoked a controversy between clerics and politicians as it raised an important ethical debate.
For this reason, he decided to abandon cloning in favour of a new method of creation: stem cells without embryo, a technique less likely to stir controversy.
He was inspired by the technique developed by Prof Shynya Yamanaka of Kyoto University in Japan, that consists to make human embryonic cells with skin fragments of a patient.
These cells are then injected back into the body and « reprogrammed » to try to repair damage caused by different diseases : heart disease, Parkinson disease…
He admitted that this Japanese approach is much « easier to accept socially » than the «nuclear transfer» he used to create Dolly.
The scientist declared: « To me, it has always been acceptable to think that you can use cells from a human embryo to develop a treatment for a disease, for which there is no treatment at present ».
Others scientists still think that the use of embryos to create stem cells is the best way to develop such treatment.
Lisa-Marie
Samedi 17 novembre
Le Professeur Ian Wilmut abandonne le clonage
Le professeur Ian Wilmut, scientifique de l’Université d’Edimbourg, a déclaré hier soir qu’il abandonnait le clonage.
Il avait été l’artisan il y a 10 ans à l’Institut de Roslin de la création de la brebis Dolly, premier animal cloné à partir d’une cellule adulte. Ce clonage avait provoqué une controverse entre religieux et politiques, soulevant un important débat éthique.
Pour cette raison, il a décidé d’abandonner le clonage en faveur d’une nouvelle méthode de création moins susceptible de susciter la controverse à partir de cellules souches sans embryon.
Pour cela, il s’est inspiré de la technique du Professeur Shinya Yamanaka, de l’Université de Kyoto au Japon, qui consiste à fabriquer des cellules embryonnaires humaines, à l’aide de fragments de peau d’un patient. Ces cellules sont ensuite réinjectées dans le corps, et « reprogrammées » pour tenter de réparer les problèmes causés par diverses maladies : maladies cardiaques, maladie de Parkinson….
Il a admis que cette approche japonaise est « plus facile à accepter socialement » que le « transfert nucléaire » utilisé pour la création de Dolly.
Le scientifique a déclaré : « Pour moi, c’est toujours plus acceptable de penser que l’on peut utiliser des cellules sur un embryon humain pour développer le traitement d’une maladie pour laquelle il n’y a pas encore de traitement aujourd’hui ».
De nombreux autres chercheurs pensent aussi que l’utilisation d’embryons pour créer des cellules souches est le meilleur moyen de développer des traitements pour les maladies graves comme les accidents vasculaires cérébraux, les maladies cardiaques et la maladie de Parkinson.
Lisa-Marie
Sources :
http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/7099758.stm
http://www.telegraph.co.uk/earth/main.jhtml?xml=/earth/2007/11/16/scidolly116.xml&page=1
http://www.guardian.co.uk/science/2007/nov/17/stemcells
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