mercredi 30 mai 2018

lls ont aussi servi la Couronne

Juste après la seconde guerre mondiale, le gouvernement britannique décida de faire venir de ses possessions caribéennes des travailleurs étrangers afin de reconstruire une Angleterre sortant d'un conflit de 6 ans. Leur “mission” effectuée, ces travailleurs s'installèrent sur le sol britannique avec leurs familles. On appelle cette communauté la génération Windrush (nom du bateau sur lequel les premiers migrants furent amenés). Depuis on estime à 500.000 le nombre de personnes arrivées avant 1971 ou qui sont nées sur le territoire britannique.

Les individus issus de la génération Windrush se considèrent donc désormais comme de véritables citoyens britanniques en effet après plus de 70 ans d'implantation en Grande Bretagne, ils ont presque rompu tous les liens qui les reliaient à leur terre d'origine. Mais en 2012, le gouvernement de David Cameron a fait passer une loi obligeant le système de santé ainsi que les employeurs à chercher des preuves de la légalité du statut des individus présents en Angleterre. Or c'est un énorme problème pour les descendants de la génération Windrush dont 57.000 individus n'auraient pas effectué des démarches de naturalisation et qui à ce jour ne possédaient aucun justificatif concernant leurs présences (en effet le gouvernement de l'époque n'avait signé aucun document officiel à propos de la situation de ces travailleurs). Ainsi ces derniers se sont vus refusé l'accès aux soins et dans certains cas ont même été obligés de quitter le pays.

De plus on accuse, l'actuelle première ministre Theresa May, ministre de l'intérieur en 2010 sous David Cameron, d'avoir détruit des documents apportant les preuves de l'arrivée de ces travailleurs caribéens. Ces informations qui ne sont révélées qu’aujourd’hui provoquent un scandale au sein de la classe politique britannique et l'opposition en profite.

Bien que révélé très tard, ce scandale a permis de régulariser la situation des 57.000 Caribéens privés de certains droits et dont certains furent expulsés. Ainsi le gouvernement a mis en place un processus de naturalisation et s’est engagé à dédommager les victimes.

They also served the Crown

Just after the Second World War, the British government invited migrant workers from its Caribbean possessions to reconstruct England after the conflict.
Their mission completed, these workers settled down on British soil with their families.
This community was called the Windrush generation after the name of the boat aboard which the first migrants were brought. It is thought to include 500,000 members some arrived before 1971, others were born in Britain.

 Descendants of the Windrush generation consider themselves as British citizens after more than 70 years of presence in Great Britain and have almost severed all links with their country of origin. But in 2012, David Cameron's government passed a law compelling the National Health Service (NHS) as well as employers to look for proofs of the legality of the status of individuals in England.
Now it is an enormous problem for the descendants of the Windrush generation among whom 57,000 individuals have not followed the procedures of naturalization and to this day possess no evidence concerning their presences as the government in those days had not provided any official document. So some saw their NHS application access denied and some who were even deported out of the country.

 Furthermore, the current Prime Minister Theresa May then the Minister of Home Affairs under David Cameron in 2010 is accused of destroying documents attesting the arrival of the Caribbean workers. This information revealed only now triggered a scandal within the British political class. The opposition accuses the government of Human rights violation.

Yet, this may allow to resolve the situation of 57,000 Caribbeans who were deprived of their rights. The government has set up a naturalization process and considers compensation for the victims.

Hugo Duval
15/05/18

Sources :


Londres, nouvelle Gotham ?

Londres, nouvelle Gotham ?

Londres, capitale de l’ex-Empire multi-continental britannique et actuelle capitale du Royaume-Uni, serait-elle en train de devenir un véritable coupe-gorge ?

En effet depuis le début de 2018, on y a enregistré plus de 49 meurtres dont plus de 22 entre février et mars ! 15 personnes tuées en février à Londres pour 14 à New-York dans la même période ! Londres devance (en termes de statistiques) New-York dans la course au titre de “Capitale du meurtre”.
Sur les trois dernières années on a observé une augmentation de 40% du taux d’homicides à Londres. Certains expliquent cette augmentation par les coupes budgétaires que la police londonienne a subies au cours de ces dernières années, on pointe aussi du doigts le nombre de policiers en service dans les rues qui a diminué de 5% depuis 2014.

Le 10 avril, Sadiq Khan, le maire de Londres a organisé une réunion du conseil municipal pour tenter de trouver une solution au problème de la délinquance. Une des alternatives trouvées pour enrayer cette criminalité est, tout d’abord, de donner plus de ressources à la police pour pouvoir mieux combattre le crime notamment avec le soutien de la mairie qui renforce le budget de sécurité avec 15 millions de livres, et de développer les quartiers défavorisés de Londres car en effet la plupart de ces meurtres ont lieu dans ces quartiers malfamés de la capitale où la jeunesse (issue souvent de l’immigration) se sent oubliée et où beaucoup pour essayer de s’en sortir se tournent vers la délinquance. Pour cela 45 millions de livres seront levés afin d’investir dans des programmes pédagogiques et de prévention ou tout simplement pour fournir aux établissements scolaires de ces quartiers de meilleures ressources et donc ainsi essayer d'établir une certaine “égalité des chances”.

Hugo
le 10/04/2018
London is the new Gotham

Is the former capital of the British Empire becoming a cut throat ?

Indeed, since the beginning of 2018, more than 49 murders have been recorded - 22 of which between February and March.
Fifteen people were killed in February in London against 14 in New York during the same period. In term of statistics, London outstrips New York in the race for the unenvied title of "Murder capital".
Over the last three years London has seen an increase of 40 % in manslaughters. Some explain this increase by the budget cuts that the police of London underwent during these last years, they also blame the number of policemen in the streets which have been cut by 5 % since 2014.

But on April 10, Sadiq Khan, the mayor of London held a City hall summit in order to find a solution to crime.
First of all, Mr. Khan proposed to grant more resources to the police in order to fight crime with a  £15 million police budget.
Then, London has pledged to provide more opportunities to young people as most murders took place in underprivileged districts of the capital where the youths - often immigrants’ children – feel left out and where many seek the “easy way” through crimeThat is why £45 million will be raised in order to be invested in the educational system or in prevention measures so young people will be given more opportunities and more hope for their future.

Hugo
10/04/2018

Bons baisers de Russie !


Bons baisers de Russie


  Espionnage, tentative d’empoisonnement, services secrets russes ! Rebonjour la guerre froide !
Dimanche dernier, dans un centre commercial de Salisbury, un homme et sa fille ont été retrouvés inconscients en pleine rue. Quelques heures plus tard, le diagnostic est tombé, les deux individus semble avoir été au contact de substances toxiquesprobablement, empoisonnés.

Jusqu'ici, de nombreuses questions restent sans réponse, mais suite à la découverte de l’identité de l’homme qui s’avère être un ex-agent des services secrets russes, Scotland Yard a émis plusieurs hypothèses, notamment une tentative d’assassinat de la part de Moscou car on a appris que cet homme, Sergueï Skripal, a été jugé en 2006 en Russie pour avoir “vendu” des informations sur les services secrets russes, le FSB (ex-KGB), et avait purgé une peine de 4 ans de prison avant d’être libéré lors d’un échange d’espions entre Américains et Russes.

  Cette supposée tentative d’attentat n’est sans rappeler les événements de 2006. Alexandre Litvinenko, un agent russe opposé au Kremlin et à la politique de Vladimir Poutine, entretenait des liens étroits avec les jihadistes tchétchènes. Lui aussi a subi un empoisonnement qui lui fut fatal.

Boris Johnson, le ministre britannique des Affaires étrangères, à aujourd’hui déclaré "que toute attentat contre des vies innocentes sur le sol britannique ne resterait pas impuni" sans pour autant incriminer les principaux suspects…

Hugo 06/03/2018                          



From Russia with Love

Espionage, attempted poisoning, Russian spies! Cold war is staging a come-back.
Indeed, last Sunday, in a Salisbury mall, a man and his daughter were found unconscious in the middle of the sidewalk. A few hours later, the diagnosis came out, the two individuals seemed to have been in contact with toxic substance and more precisely, poisoned.

So far, many questions remain unanswered, but following the discovery of the identity of the man who turns out to be an ex-spy of the FSB -Russian intelligence service, previously known as KGB - Scotland Yard has made several assumptions, including an attempt by Moscow to assassinate him.
Sergei Skripal, was tried in 2006 in Russia for having "sold" information about the FSB and he served a four-year prison sentence and was released during a spy exchange between Americans and Russians.

  This supposed assassination attempt recalls the events of 2006. Alexander Litvinenko was a Russian agent but also an opponent to Vladimir Putin's policy who maintained close ties with some Chechen jihadists. He too suffered lethal poisoning.

Boris Johnson, the British Foreign Secretary, has today declared "I say to governments around the world that no attempt to take innocent life on UK soil will go unsanctioned or unpunished." without mentioning the main suspects ...

Hugo 06/03/2018                          

  

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