samedi 19 mai 2012

A CONTROVERSIAL JUBILEE LUNCH

Queen Elizabeth II is currently celebrating her Diamond Jubilee, that is to say her 60 years of reign. Many events are planned for this special occasion, such as concerts. One of these events was the gathering of monarchs from all around the world for a lunch that took place yesterday in Windsor Castle. Among the guests, the despotic King of Bahrain, Hamad Al-Khalifa.

The Queen’s handshake and the laugh they had together caused quite a stir.
But it’s the mere presence of Hamad Al-Khalifa - accused of human rights abuses during the Arab Spring - that is criticized by anti-monarchist and human rights groups: “the Queen owes a personal apology to all those fighting for freedom in those countries and to the families of those who have died doing so.” declared Republic's chief executive Graham Smith.

Moreover, other sovereigns from tyrannical governments were also attending the lunch, such as Swaziland's King Mswati III and the former Prime Minister of Kuwait. As protests against these controversial rulers took place outside Windsor Castle, Mr Smith deplored “the Queen's decision to personally invite these tyrants to lunch sends an appalling message to the world and seriously damages Britain's reputation”.

From my point of view: Clearly, this was a serious faux-pas from the Queen to invite such tyrants. Not only out of respect for those fighting for democracy, but also because it conveys the impression that she is unconcerned by world issues whereas she is rather supposed to snub such leaders. However, if we were in her royal shoes, she wanted to invite her peers probably with a view to burnishing the image of her country on every continent.
Is it necessary to ignore some leaders’ brutalities so as to, perhaps, sign agreements and financial or industrial contracts with other countries? Or on the contrary defend human values?
This is the paradox that probably each head of state has to deal with.

UN DEJEUNER DU JUBILE CONTROVERSE

La Reine Elizabeth II est actuellement en train de célébrer son Jubilé de Diamant, c’est-à-dire ses 60 ans de règne. Pour cette occasion spéciale, de nombreux événements sont prévus, tels que des concerts. L’un de ces événements rassemblait des monarques du monde entier autour d’un déjeuner qui a eu lieu hier, au Château de Windsor. Parmi les invités, le despotique roi du Bahreïn Hamad Al-Khalifa.

 Plus encore que la poignée de main de la Reine puis un rire partagé, c'est surtout la simple présence d'Hamad Al-Khalifa, accusé de violation des droits de l’Homme au cours du printemps arabe, qui est critiquée par des groupes anti- monarchistes et des groupes pour les droits de l’Homme. Ils réclament même des excuses de la part de la Reine : « La Reine doit des excuses personnelles à tous ceux qui luttent pour la liberté dans ces pays et aux familles de ceux qui sont tombés dans ce combat. » a déclaré le chef de la direction de la République, Graham Smith.

Par ailleurs, d’autres tyrans étaient également présents au déjeuner, comme le roi du Swaziland Mswati III ou encore l’ancien Premier Ministre du Koweït. Alors que des protestations contre ces dirigeants controversés ont eu lieu à l’extérieur du Château de Windsor, M. Smith a déploré : « La décision de la Reine d’inviter personnellement ces tyrans à déjeuner envoie un message terrible au monde et nuit sérieusement à la réputation de la Grande-Bretagne ».

Mon opinion : Il est clair que c’était une grave erreur de la part de la Reine d’inviter de tels tyrans. Non seulement par respect pour ceux qui luttent pour la démocratie, mais aussi parce que cela donne l’impression qu’elle ne se soucie pas des problèmes dans le monde ; elle est plutôt censée ignorer ce genre de dirigeants. 
Elle aura voulu invité ses pairs parce qu’elle est probablement préoccupée du rayonnement de son pays.
Faut-il ou non passer outre les exactions de certains dirigeants pour peut-être ensuite avoir des accords, des contrats financiers ou industriels avec d’autres pays ? Ou à l’opposé défendre les valeurs humaines ?
C’est le paradoxe auquel est probablement confronté chaque gouvernant.


SOURCES :





Andréa

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