mardi 27 mars 2012

STRONG DIVISIONS OVER SCOTTISH INDEPENDENCE

A few months ago, The Scottish National Party announced that they intended to hold a yes/no referendum on the issue of independence from the United Kingdom. From that moment, a debate has been raging, pitting the Conservative Party - also referred to as the “Tory Party”- that defends the Union of the four nations against the Scottish nationalists (SNP). Yesterday, a Conservative conference was held in Troon, Ayrshire, fuelling the controversy.
Several Tory politicians deplored the negative consequences that would follow Scotland's independence. Among them, the Home Secretary Theresa May, who delivered a blunt speech, warned that Scottish independence would leave the country open to mass immigration problems. She highlighted the danger of joining Europe's Schengen area, which allows free movement of people within a number of EU countries. Then, she questioned the Scottish First Minister Alex Salmond's pro-European policies. She declared: “He calls himself a progressive but what's progressive about breaking Scotland off from the rest of the United Kingdom then giving away powers to Europe?”
David Trimble, the former Ulster Unionist leader, considers that all Scots have a dual British identity that is under threat because of the push for independence. Therefore he accused the Scottish nationalists of "doing violence" to people's identity. He also compared this situation to the one of the Northern Ireland in the past; “Just as the case for staying in the UK had been made successfully in Northern Ireland, the same could happen in Scotland”, he said.

Other Tories spoke out during the conference and they all came round to the idea that “Scotland is better off in the UK”.
However, Scottish nationalists quickly fought back. One of their spokesmen answered Theresa May and claimed that “Scotland would have responsibility for its own immigration policy”. He came out with the fact that the independent Scotland would not be in the Schengen area since it will acquire the same status as the rest of the UK within the European Union. Moreover, he deeply believes that the government only uses these issues to frighten the Scots. Finally, another member of the SNP added that David Trimble “couldn't be more wrong about Scotland”.
From my point of view: I can’t imagine Scotland as a separate country; they still have this common British culture and the changes would be too important. We could also compare it to the Corsican issue in France. The Scottish independence is such a very important decision to take as it’s about the future of an entire country; so many questions are raised. How would an independent Scotland defend itself? Can Scotland be independent and keep the sterling? How much debt would an independent Scotland have? Would an independent Scotland be forced to join the euro currency? Who would get the oil revenues if Scotland became independent? It sounds like the battle between the political parties will never ends or at least until the referendum happens.

L’INDEPENDANCE DE L’ECOSSE DIVISE LE ROYAUME-UNI

Il y a quelques mois, le Parti National Ecossais a annoncé son intention d’organiser un référendum du type oui/non, sur la question de l’indépendance de l’Ecosse par rapport au Royaume-Uni. Depuis, un vif débat anime le Royaume-Uni, opposant le Parti Conservateur (appelé aussi «Tory Party ») qui défend l’union des quatre nations et les nationalistes écossais.
Hier, une conférence du Parti Conservateur a eu lieu à Troon, dans l’Ayrshire, et a relancé la bataille.

Différents conservateurs ont déploré les conséquences négatives que pourraient entraîner l'indépendance de l'Ecosse. La Secrétaire d’Etat Theresa May a prononcé un discours tranchant. En premier lieu, elle a averti que l’indépendance écossaise ouvrirait le pays aux problèmes d’immigration de masse. Elle a souligné le danger de rejoindre l'Espace Schengen, qui permet la libre circulation de personnes au sein d’un certain nombre de pays de l’UE. Puis, elle a interrogé les politiques pro-européennes du Premier Ministre écossais, Alex Salmond: « Il se considère progressiste, mais qu’il y a-t-il de progressif dans le fait de séparer l’Ecosse du reste du Royaume- Uni, puis ensuite donner des pouvoirs à l’Europe ? ».

David Trimble, l’ancien leader unioniste de l’Irlande du Nord, considère que tous les Ecossais ont une double identité britannique qui est menacée par la poussée indépendantiste. Il accuse les nationalistes écossais de « faire violence » à l’identité des gens. Il a aussi comparé cette situation à celle de l’Irlande du Nord dans le passé : « le fait de rester dans le Royaume-Uni a été un succès en Irlande du Nord, la même chose pourrait se passer en Ecosse ».

D’autres conservateurs se sont exprimés durant la conférence et ils se sont tous ralliés à l’idée que « l’Ecosse est mieux au sein du Royaume-Uni ».

Cependant, les nationalistes ont rapidement contre-attaqué. Un de leurs porte-paroles a répondu à Theresa May en affirmant que « l’Ecosse aura la responsabilité de sa propre politique d’immigration ». Il a énoncé le fait que l’Ecosse indépendante ne ferait pas partie de l’espace Schengen puisqu’elle héritera du même statut que le reste du Royaume-Uni au sein de l’Union Européenne. De plus, il est persuadé que le gouvernement utilise ces sujets uniquement pour effrayer les Ecossais. Enfin, un autre membre du Parti National Ecossais a ajouté que David Trimble ne « pourrait pas plus se tromper sur l’Ecosse ».

Mon opinion : J’ai du mal à concevoir le fait que l’Ecosse puisse devenir un pays distinct du Royaume-Uni ; ils ont tout de même une culture britannique commune et les changements seraient trop importants. On pourrait aussi comparer cela au problème corse en France avec. L’indépendance de l’Ecosse n’est pas une décision à prendre à la légère puisque c’est l'avenir d’un pays entier qui est en jeu ; de nombreuses questions se posent alors. Comment une Ecosse indépendante se défendrait-elle ? L’Ecosse peut-elle être indépendante et garder la livre sterling ? Quel serait le montant de sa dette ? Serait-elle forcée de passer à l’euro ? Qui recevrait les recettes du pétrole si l’Ecosse devenait indépendante ?
Il semble que c’est une bataille qui n’en finira jamais entre les deux partis politiques, ou du moins jusqu’à ce que le référendum ait lieu.


SOURCES :



Andréa

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